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« Protégés des Black Angels », plutôt cool comme adoubement ! Vous avez enregistré votre premier album avec eux, c'était comment de travailler avec un groupe de cette envergure ?
Les protégés, c'est sûr, depuis longtemps. On a accroché humainement et musicalement. On s'est rencontrés lors d'un concert où on faisait la première partie, ils nous ont appelé 3 mois plus tard pour tourner en Europe et après aux Etats Unis. On a enregistré le premier album avec leur ingé son à Austin au Texas. Pour l'album ils sont venus un peu en studio mais on a surtout appris enormément avec eux en tournée. Avant on faisait de la musique en amateur et grâce à eux, on a vu le côté pro, comment ils s'organisaient, à chaque étape tout était très maîtrisé. Ça nous a permis de créer notre fonctionnement. Quand on est en studio maintenant on est 100 % et quand c'est la fête c'est la fête.
Le prochain album, vous l'avez enregistré à LA, avec Hanni El Khatib et Sonny Diperri, une toute autre démarche, comment s'est passée cette collaboration ?
© Dimitri Coste
Avez qui vous aimeriez travailler sur les prochains albums ?
On a aussi bossé avec Thomas Bunio donc ce serait bien de travailler avec lui. Mais c'est dur à dire, c'est plus sur l'instant. Chez nous c'est plus un moment de vie, le 3ème album sera différent et il faudra la personne la plus apte pour faire ça.
Pour parler un peu plus technique, sur quel matos avez-vous travaillé pour cet album ?
On a gardé tout ce qu'on avait comme matos avant. On a eu plein de vieilles guiatres extra, des pédales d'effets de fou, des vieux delays, des trucs vraiment incroyables. On a acheté un mélotron il y a un an et qui nous a permis d'explorer de nouvelles choses. Ça a été aussi un point de départ. Beaucoup de travail sur les claviers a été fait, le Rhodes passe par les effets, le Korg passe aussi par des distos et dans plein de choses. On est sur une palette beaucoup plus large. Chacun a vraiment bossé chaque effet, chaque nouvel instrument.
© Simon Betite
Vous aviez des petits rituels pendant l'enregistrement ? Des parties de babyfoot, de beach volley... ?
Pas spécialmenet, on est partis enregistrer à LA et on avait pas les moyens de rester 2 mois. On est quand même allé surfer à Santa Monica. Une fois en studio, on se levait très tôt le matin, on s'arrêtait au 7 Eleven prendre le petit déjeuner le plus fat possible, genre donuts et bacon et tout ce qui s'en suit et après, On était en studio de 8h30 à minuit. Sur une dizaine de jours.
Vous prévoyez une tournée pour défendre cet album, vous avez déjà quelques dates à annoncer ?
Là c'est trop tôt, notre tourneur bosse dessus mais c'est tôt pour l'annoncer. Il y aura sans doute des dates avant. Ça se prépare, il y en aura plein !
Que pensez-vous de la scène rock psyché en France ?
J'ai du mal à mettre le doigt sur « scène psyché en France ». La scène rock française, elle, est de plus en plus riche, ça gonfle, sur le label Teenage Ménopause par exemple, ou nos potes de Mountain Bike. Plein de groupes gravitent autour du psyché. Il y a une émulation même médiatique autour de ça. Tous ces groupes là arrivent de plus en plus à jouer. Ça c'est quand même génial, et ça c'est grâce à la scène psyché.
© D.
Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour la suite ?
Qu'on puisse acheter des camping-cars pour tourner partout dans le monde, d'explorer toujours des nouvelles choses.
© Dimitri Coste
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