Je cherche délibérement à ne me ranger dans aucunes cases, même si les autres le font très bien à notre place. Je pense qu’une série doit implanter une ambiance, varier les visuels, que chaque image r... moreJe cherche délibérement à ne me ranger dans aucunes cases, même si les autres le font très bien à notre place. Je pense qu’une série doit implanter une ambiance, varier les visuels, que chaque image renvoi le regard vers une autre de par son sens ou son esthétique. J’en ai définitivement marre des séries qui vont de soi et des séries avec une image de début
et de fin, où l’on peut compter le nombre de séances de prises de vue ou pire les séries qui donnent l’impression d’avoir été faites en une seule fois. J’ai besoin de me plonger dans un travail. Qu’il me tiraille, qu’il se fasse secret pour que j’ai envie de le contempler. Et c'est que j'essaye de faire avec mon travail également. less
Du haut d'une montagne, sur les plateaux norvégiens battus par les vents ou bien lors de l'effervescence d'un mariage, la manière reste la même : la suggestion et le passionnel.
Pourtant, je ne suis p... moreDu haut d'une montagne, sur les plateaux norvégiens battus par les vents ou bien lors de l'effervescence d'un mariage, la manière reste la même : la suggestion et le passionnel.
Pourtant, je ne suis pas un passionné de photographie ; je suis passionné de ce qu'elle me fait vivre. J'aime le froid, le silence, la montagne et les spectacles naturels. J'aime partager et j'ai besoin de le faire. J'aime photographier le Mariage ou prendre le temps de faire un portrait. J'aime me perdre en pleine nature pour tenter de lui rendre hommage, j'aime la nuit et les étoiles qui ne s'en privent pas pour parader. J'aime jouer des solos de guitare depuis que j'ai 15 ans. J'aime écrire des récits et des poèmes, et j'aime les chats. J'adore les films qui parlent de cheminement personnel sans vous écraser d'une morale aseptisée de généralisme.
Je n'aime pas l'avion, ni Ben Stiller, ni la variété française ou les personnes écoutant de la variété française dans un avion.
Je suis sportif, je ne fume pas mais je ne suis plus si sage, ayant largement fait le deuil de l'âge de raison depuis ma naissance en 1980.
Vous l'aurez surement compris, même si j'aime écrire, parler de moi n'est pas mon violon d'Ingres, n'en déplaise à Man Ray. Alors parlons de vous, faisons ensemble ce que vous faites de mieux : m'inspirer.
Je m'appelle Yohan Terraza, je suis photographe, j'aime mon métier qui fait mon histoire, et ma vie consiste justement à raconter des histoires. less
Collants, coton, fumée, poudre, givre, barbe à papa, végétal, autant de matières que je réinterprète dans mon travail photographique. A la fois légères et filandreuses, d’apparence fragile, ces matièr... moreCollants, coton, fumée, poudre, givre, barbe à papa, végétal, autant de matières que je réinterprète dans mon travail photographique. A la fois légères et filandreuses, d’apparence fragile, ces matières m’inspirent une métamorphose organique. L’émotion étant le moteur de ma recherche, l’humain est au cœur de mon travail et la peau devient une matière vibrante.
Issues de mon imaginaire, mes créations sont des propositions esthétiques à votre propre imaginaire. Destructuration et restructuration de la topographie complétant la déformation de la notion de temp... moreIssues de mon imaginaire, mes créations sont des propositions esthétiques à votre propre imaginaire. Destructuration et restructuration de la topographie complétant la déformation de la notion de temps grâce à la prise de vue en pose longue ou multiple. L'intention n'est pas de vous faire voyager mais de vous transporter. Mégalopoles revisitées devenant mirages, rappels, dût l'orgueil des plus hautes tours en souffrir, que l'homme n'est que créature éphémère d'un monde flottant... Le silence et le sable du désert finiront par avoir raison de l'accueillante oasis. less
Aurore Valade conçoit des images où elle joue avec l’iconographie de la scénographie. Elle photographie des personnes qui interprètent leur propre rôle, dans leur intérieur. Dans ces mises en scène tr... moreAurore Valade conçoit des images où elle joue avec l’iconographie de la scénographie. Elle photographie des personnes qui interprètent leur propre rôle, dans leur intérieur. Dans ces mises en scène très élaborées affleurent souvent les clichés, reflets significatifs d’une situation sociale, économique ou culturelle de notre époque mais aussi certaines valeurs qui questionnent les limites du privé. Diplômée de l'Ecole des Beaux Arts de Bordeaux et de l'Ecole Nationale de la photographie d'Arles, elle est lauréate du prix de la Fondation HSBC pour le Photographie en 2008 et expose régulièrement en France et à l'étranger. Elle est représentée par la galerie Stieglitz19 à Anvers, Gagliardi Art System à Turin et est membre de l'Agence Picturetank. less
Apnéistes passionnés et amis depuis de nombreuses années, Nous avons rencontré à travers nos voyages des apnéistes surhumains, des photographes de Génie ou des scientifiques passionnés qui nous ont in... moreApnéistes passionnés et amis depuis de nombreuses années, Nous avons rencontré à travers nos voyages des apnéistes surhumains, des photographes de Génie ou des scientifiques passionnés qui nous ont initié et transmis leur virus!
Plonger en apnée pour tirer les portrait aux baleines, requins et autres créatures qui nagent mieux que nous est devenu addictif.
Fisheye est notre thérapie !
studio photo créée en 2008 par Marc J. Mouis, le studio arts & mode a pour objectif de mettre en valeur le talent artistique des jeunes de tout horizon.
Maintenant un des studio les + populaire de P... morestudio photo créée en 2008 par Marc J. Mouis, le studio arts & mode a pour objectif de mettre en valeur le talent artistique des jeunes de tout horizon.
Maintenant un des studio les + populaire de Paris et sa région!
Marc est un photographe professionnel qui a travaillé avec de grandes agences de mannequinat en Asie, en Europe, en Amérique et Paris.
Photographie studio et reportage, direction artistique et vidéo.
www.oliviertoggwilerstudio.com
Insta:
- Sudio: @bureautonic_studio
... morePhotographie studio et reportage, direction artistique et vidéo.
www.oliviertoggwilerstudio.com
Insta:
- Sudio: @bureautonic_studio
- Perso: @oliviertoggwiler
Genres:
Art Contemporain, Nature - Paysage, Portraits, Reportage
Deux bergers se disputent une forme lointaine indéterminée. L'un disait que c'est une chèvre, l'autre que c'est un corbeau. Quand la chose s’envola, le deuxième s'écria :" Je te l'ai bien dit, c'est u... moreDeux bergers se disputent une forme lointaine indéterminée. L'un disait que c'est une chèvre, l'autre que c'est un corbeau. Quand la chose s’envola, le deuxième s'écria :" Je te l'ai bien dit, c'est un corbeau !". Le second lui répliqua : non, c'est une chèvre. Même si elle vole.
“C’est une chèvre, même si elle vole” est un adage populaire arabe utilisé quand une personne s’obstine ou refuse de reconnaître des choses évidentes.
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Comme pour toutes les familles de pieds noirs, l'Algérie est une histoire complexe et empreinte d‘abandon, de sang, de déchirement, parfois de culpabilité, souvent de non-dit. Pour mon coeur de fille et de petite fille de pieds noirs, ce sont des souvenirs rapportés de mes grands parents paternels, qui me parlaient du pays, me racontaient la verdure, l’odeur des orangers, leurs souvenirs joyeux d’enfance, et m’ont inculqué leur culture culinaire...
L’Algérie, c’est l’émotion de ma grand mère qui nous racontait ce terrible attentat de 1957 à la brasserie l’Otomatik, à la sortie de la fac. Tout a sauté autour d’elle, sauf la mezzanine où elle s’était installée. Il y a eu 4 morts et 37 blessés, et deux autres explosions simultanées dans d’autres bars d’Alger. L'Algérie, c’est les larmes de mon grand père lorsqu’il osait nous raconter, en fin de repas, ces fameux périples : il partait rejoindre sa femme et son fils, d’Alger à Batna, aux portes du désert, en pleine guerre civile, avec un baril de 100 litres d'essence dans le coffre de la voiture. Un seul coup de fusil aurait tout fait sauter.
Quand on évoquait l'Algérie, le déchirement était encore palpable, la blessure à vif. Pendant longtemps, ce pays était un mirage dont je ne connaissais que des bribes, des repères flous dont j’imaginais les contours, et rassemblais des petits bouts les uns après les autres, au fil des années, pour tisser l’histoire. L’école nous avait appris une histoire simpliste et binaire qui m'avait mis hors de moi et à laquelle je ne voulais pas croire : ma famille n’était pas des colons pilleurs. Petit à petit, j’ai eu besoin de comprendre.
Ma famille paternelle était en Algérie depuis plusieurs générations. Des journalistes et des instituteurs, principalement. La plus ancienne date retrouvée fût la mort d’un arrière grand père, en 1846 à Douera, et le jugement d’un ancêtre anti-royaliste et révolutionnaire républicain français, emprisonné en 1852 suite à la rébellion de 1851, après le coup d’état de Napoléon Bonaparte. A la sortie du bagne, on lui aurait donné des terres en Algérie. Tout serait parti de là.
Mon père est né à Alger, en 1961 et a fait ses premiers pas dans la ville d’Annaba, anciennement appelée Bône. Avec mes grands parents, il part après l’exode, en 1964. Ils font parti de ceux qui sont restés deux ans après l’indépendance. Pour des raisons professionnelles, à 57 ans, mon père prévoyait de se rendre dans son pays natal, qu’il n’avait pas retrouvé depuis. Il me propose de l’accompagner, il sait que c’est l’occasion pour moi, enfin, de réaliser ce voyage dont je parle depuis toujours. A ce moment là, ma relation avec mon père était pourtant complexe : après une année de silence et une année de thérapie, tous les deux, nous commencions tout juste à reprendre contact.
On partira 10 jours, tous les deux, aux côtés de ses collègues et amis, sur les traces de notre histoire, en Kabylie. Une chasse au trésor qui est née d’une rage de comprendre, un besoin d'apaiser mon histoire, de renouer avec mes racines, mais aussi, et surtout, avec mon père. less
Elena Destel vit sa photographie comme un besoin primaire d’expression. Mélangeant les genres et désireuse d’expérimenter, elle varie les formes, les techniques et les approches pour rendre compte d’u... moreElena Destel vit sa photographie comme un besoin primaire d’expression. Mélangeant les genres et désireuse d’expérimenter, elle varie les formes, les techniques et les approches pour rendre compte d’une expérience physique au sujet abordé.
Photographier pour mettre à distance les douleurs, photographier pour ne plus penser, photographier pour prendre du recul sur ce qu’on vit, comme un réflexe de protection. Photographier pour prendre le temps d’être présent à soi, respirer à nouveau et se reconnecter à son corps.
On ne sait pas trop pourquoi on fait ça, mais de fait, figer l’images nous aide à apprivoiser les choses qui nous dépassent. L’appareil photographique comme barrière émotionnelle, quand c’est trop douloureux d'être nue, vulnérable, en première ligne. Alors on accepte de laisser exister ses compulsions, on enregistre, on archive, on détricote.
Elena expérimente la relation à soi, fouille en elle à travers l’autre, ce modèle qui devient miroir. Pour s’affranchir de son histoire familiale, adoucir sa relation à un corps engourdi, elle questionne son rapport à la sexualité, à la dépendance affective, aux autres, à la solitude, à l’absence. Elle se nettoie, frénétiquement, déconstruit ce qu’elle est pour se définir par elle même, vivre plus pleinement, se sentir plus légère, plus libre.
Un besoin instinctif de faire corps, de photographier instantanément ses sensations, pour mieux les vivre, en faire des images pour mieux les accepter. less
Née en 1990, Elise Vincent est originaire de Normandie. Elle vit et travaille en région parisienne.
Elise Vincent prend ses clichés au gré de « balades photographiques » ou spontanément si un élément... moreNée en 1990, Elise Vincent est originaire de Normandie. Elle vit et travaille en région parisienne.
Elise Vincent prend ses clichés au gré de « balades photographiques » ou spontanément si un élément du décor environnant attire son attention. Elle les retravaille ensuite sur ordinateur à l’aide d’un logiciel de retouche numérique. Elle créé ses photographies en séries. Quelques rares visuels sont élaborés de manière isolée. Au-delà de l’expérience esthétique, c’est la narrativité des images qui l’intéresse.
Les créations finales surgissent « instinctivement » ou s’inscrivent dans une thématique pensée dès la prise de vue. Il faut que le matériau de base soit riche : un tas de détritus par exemple, peut devenir une véritable mine d’or pour elle. Ce qui importe surtout, ce sont le relief et les contrastes déjà présents. La matière déformée se réinvente au fil du curseur et doit pouvoir prendre corps dans le regard. Ce qu’Elise Vincent souhaite en effet, c’est susciter une histoire; que le spectateur devant l’image puisse – tout comme elle – laisser libre cours à son imagination : voir des personnages là où il n’y a que du bois, une tempête lorsque son point de départ n’est que le reflet de l’eau. less
Chloé C. diplômée en master d'arts élabore sa recherche sur la transmission et l'éveil des souvenirs. En alliant argentique et numérique, en détériorant chimiquement ses pellicules tout en laissant li... moreChloé C. diplômée en master d'arts élabore sa recherche sur la transmission et l'éveil des souvenirs. En alliant argentique et numérique, en détériorant chimiquement ses pellicules tout en laissant libre cours au hasard, elle créée des images abstraites où des formes familières peuvent s'en détacher. Elle détourne les bonnes mœurs de la photographie pour créer des empreintes de son inconscient et de sa mémoire.
Photographe ukrainienne travaillant avec le numérique et l'argentique. Né le 2 août 1988. Basé à Paris.
Publiée dans les magazines: Interview, Les InRocks Lab, Indie magazine, magazine, Vogue Ukraine... morePhotographe ukrainienne travaillant avec le numérique et l'argentique. Né le 2 août 1988. Basé à Paris.
Publiée dans les magazines: Interview, Les InRocks Lab, Indie magazine, magazine, Vogue Ukraine, Elle Ukraine, magazine Chasseur, Glam Attitude ...
Après des études en histoire de l’Art et en Art Appliqués à Genève, aNa se consacre à la pratique pure du dessin. Son travail intègre et se nourrit de toutes formes
d’expressions, elle se tourne résol... moreAprès des études en histoire de l’Art et en Art Appliqués à Genève, aNa se consacre à la pratique pure du dessin. Son travail intègre et se nourrit de toutes formes
d’expressions, elle se tourne résolument vers autrui en pratiquant son art en dehors de l’atelier.
Elle exprime sa singularité au niveau du trait et de l’approche avec ses concepts le Paint’Tube puis le Drawin’Muzik, qu’elle développe en collaboration avec des musiciens tel qu’Ibrahim Maalouf. Son trait est brut, dicté par une écriture automatique. En tant qu’artiste adepte de la performance, elle a besoin d’intégrer son travail dans une temporalité en s’imposant
des limites de durée. S’est ainsi posée pour elle la question de la matérialisation du temps en une restitution plastique. Dans cette optique, le projet «INSTANTS» s’est alors imposé comme une évidence.
Ce projet relève de la photographie, il est créé et développé en laboratoire argentique. Pendant le temps de pose (les quelques secondes durant lesquelles est exposé le papier sensible à la lumière) aNa dessine directement au dessus de sa feuille. L’oeuvre se révèle par les différents bains à la manière d’une photographie classique. Grâce à cette technique appelée photogramme, la création du trait apparait par le contraste. La fulgurance artistique concentrée sur une feuille devient alors un signe.
Grâce à ce concept, son mouvement est traduit en deux dimensions. Cette empreinte couchée sur papier
s’inscrit donc dans différents champs et revêt notamment une dimension temporelle manifeste.
Ce nouveau travail est à découvrir à partir du jeudi 8 novembre à la galerie. less
Depuis plusieurs années j'aime combiner les photos. Je l'ai fait en utilisant ma paire de ciseaux et la colle, le cutter et depuis quelques temps je retrouve le plaisir de copier/coller virtuellement.